La colique hépatique
La colique hépatique est une douleur abdominale paroxystique à type de spasmes située le plus souvent dans la partie droite et haute de l’abdomen.
Elle peut être associée à de la fièvre, des nausées et des vomissements et parfois à une jaunisse (ou ictère).
Elle est due à la présence de calculs dans la vésicule biliaire et/ou dans les voies biliaires. Cette douleur s’étale sur une durée de trente minutes à quelques heures. Elle s’arrête lorsque le calcul ne bloque plus la voie biliaire.
La colique hépatique est plus élevée chez les femmes. Les personnes à risques sont les personnes obèses ou en surpoids, les femmes enceintes, ainsi que celles ayant eu plusieurs grossesses. Des personnes en dehors de ces critères peuvent toutefois souffrir d’une colique hépatique.
Quelles sont les causes de la colique hépatique ?
Un excès de cholestérol dans la vésicule biliaire ou un mauvais fonctionnement de celle-ci sont des facteurs de risques à prendre en compte. L’hypercholestérolémie, le surpoids et le diabète sont autant de points de vigilance à garder à l’esprit. La prise de médicaments ou des maladies engendrant la destruction des globules rouges, l’apparition d’infections biliaires et le rétrécissement de la voie biliaire demeurent également des conditions favorables à l’apparition d’une colique hépatique.
Quels aliments faut-il privilégier ?
Afin de prévenir la colique hépatique, il est important d’avoir un régime alimentaire équilibré et riche en fibres.
Évitez les plats gras (beurre, fromage, viandes grasses, aliments frits,…) ou épicés et privilégiez les légumes, fruits et légumineuses (pois, fèves, soja, haricots,…).
Est-ce qu’une colique hépatique est grave ?
Après une crise de colique hépatique, une consultation médicale est indispensable. Une consultation urgente est indiquée pour confirmer le diagnostic. La palpation de l’abdomen retrouve une douleur provoquée. L’échographie abdominale recherche les calculs dans la vésicule, évalue l’épaisseur de la paroi vésiculaire et recherche une dilatation des voies biliaires. Une prise de sang demeure nécessaire pour rechercher des signes d’inflammation, d’infection, une altération du bilan hépatique et pancréatique.
Si la colique hépatique n’est pas traitée, elle peut engendrer des complications telles qu’une récidive, un ictère, une pancréatite et d’autres maladies.
Comment soigner la colique hépatique ?
Le traitement de la lithiase biliaire symptomatique est chirurgical. Des antispasmodiques sont prescrits pour calmer la douleur. Une cholécystectomie (ablation de la vésicule) est réalisée par coelioscopie. S’il existe des calculs dans les voies biliaires, ils seront extraits au préalable par une sphinctérotomie réalisée par voie endoscopique.
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